Mozart
Mozart écrit 41 symphonies entre 1764 et 1788. Dès 1767, il adopte le plan en 4 mouvements,
généralise l’emploi de la forme sonate bithématique aux 1er, 2ème et 4ème mouvements. Les thèmes sont très contrastés sous l’influence du Sturm und Drang. Il fait appel à des tonalités éloignées dans les développements et se montre novateur dans l’instrumentation et l’orchestration : il introduit la clarinette à ’orchestre. Ses trois dernières symphonies (K. 543, K 550, K 551) montrent l’ensemble de ses innovations et annoncent le romantisme.
550 http://www.youtube.com/watch?v=aZD9nt_wsY0
http://www.youtube.com/watch?v=Zi8vJ_lMxQI&feature=related
Beethoven et son influence
Beethoven, à la suite de Mozart et de Haydn, a perpétué le genre de la symphonie pour finalement le
faire complètement éclater. Il en écrira 9 entre 1800 et 1823.
Il étoffe et intensifie les possibilités orchestrales en utilisant parfois les bois par 3 et cuivres par 4
(adjonction d’une flûte piccolo et de trombones - 3 dans la Symphonie n° 5) et en ajoutant des percussions
variées. Il en tire des effets de masse saisissants au service d’un dramatisme naissant, caractéristique du
romantisme.
Beethoven ne respect pas toujours le plan en 4 parties, ajoutant des mouvements supplémentaires
(Symphonies n° 6 et n° 9). Il inclut des développements dès l’exposition de la forme sonate avec variations
ou style fuguée ; remplace le menuet par le scherzo et peut adopter dans le dernier mouvement, un rondo
ou un thème et variations. Enfin, il s’éloigne de la musique pure pour se rapprocher d’un « programme »
tel que dans sa Symphonie n° 9 (avec chœur, quatuor vocal, baryton soliste au service d’un message
universel - « Ode à la joie », texte de Schiller).
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